La fameuse semaine où....
Cette semaine 28 restera dans les annales familiales pour de nombreuses raisons. Pour mon album aussi, car les événements qui se sont déroulés pendant cette semaine ont fait que je me suis retrouvée sans photos. Ennuyeux... mais il ne faut pas oublier qu'un verre à moitié vide est aussi à moitié plein.
Ce désagrément aura été pour moi l'occasion de me retrouver face à mon album et de faire le point. Effectivement, je suis la première à dire aux copines qui ont des tas de semaines de retard ou qui n'ont rien pour telle et telle semaine que ce n'est pas grave, qu'il n'y a pas de règle, qu'à l'impossible nul(le) n'est tenu(e), enfin vous voyez ce que je veux dire. Je dis aussi qu'il faut faire comme on le sent. Et moi, sauter ma semaine 28 ou la combiner avec la 27, je ne le sentais pas. Cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas m'écouter quand je donne des conseils, hein! (mais que nul n'est prophète en son pays, peut-être). Et puis, j'ai quand même suivi une partie de mes conseils, la dernière.
Donc, je me suis attaquée à ma semaine 28 avec un long journaling, et des espaces à remplir. J'ai eu de nouveau recours au talent de Kroll, c'est pratique, il publie une caricature par jour dans le Soir, et je n'ai eu qu'à choisir... j'ai retenu la météo de la semaine.
Et puisque je vous raconte tout sur ma relation passionnée avec mon album, il faut vous dire aussi que pour mon malheur je comprends un peu l'anglais. Et que je ne supporte pas d'utiliser des messages qui ne correspondent pas au contexte d'une page, même si les couleurs ou la police sont jolies! Il a donc fallu que je cherche dans toutes mes cartes "filler" un message approprié. Après avoir écarté, pour des raisons évidentes "a picture is worth a thousand words", "The sun is shining" et " Happy days", je suis tombée sur "I'll look back at this and smile", qui m'a semblé convenir. Et effectivement, deux mois plus tard, quand je repense à cette semaine, je ne souris pas encore mais elle ne me paraît quand même plus si terrible! Cette carte est encore de Smithakatti et l'autre carte jaune est d'Avital.
Avant de terminer, je voudrais saluer la gentillesse, la compétence et la disponibilité du personnel des urgences de St Luc (au cas bien improbable où un membre du personnel passerait sur ce blog!) et leur dire toute mon admiration et ma reconnaissance. Admiration et reconnaissance qui s'étendent au personnel des services d'urgence hospitaliers en général, d'ailleurs, vous faites admirablement un travail très difficile...