Le paradoxe des vacances
Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, c'est la période la plus calme de l'année qui me demande le plus de travail. Finalement, en période scolaire, les tâches sont à peu près également réparties sur les différents jours de la semaine, même s'il y a quelques périodes de pointe. Mais avant les vacances d'été, il faut faire sur quelques jours les préparatifs de plusieurs semaines. J'ai ressorti ma "To do list" qui ne cesse de s'allonger et pour chaque case cochée, j'en rajoute deux. Acheter en catastrophe de nouveaux vêtements parce que ceux de l'an dernier qui "doivent encore aller" sont finalement trop petits (ben oui, jusque là, on avait eu la flemme de les essayer), calmer les angoisses du candidat aux examens qui se révèle carrément hypocondriaque, courir de fêtes de fin d'année scolaire en anniversaires (mais pourquoi tous ces gosses sont-ils nés en mai ou en juin?) et évidemment acheter au préalable un cadeau. Bon, pour les "parties" de la fin de l'année, qui ont lieu quasiment dans chaque matière, j'ai décidé que je ne sponsorisais plus l'ensemble de la classe, vu que j'ai déjà donné avant Toussaint, avant Noël, avant février et avant Pâques. Ce sont toujours les trois ou quatre mêmes élèves qui arrivent avec les boissons, les bonbons et les chips, les autres ont "oublié". Cette fois, moi aussi je vais oublier...
Du coup hier soir, je n'ai rien fait, à part terminer du travail ramené à la maison et un petit truc urgent qu'il ne fallait pas que j'oublie (il ne s'agissait donc pas d'acheter des chips...) et que vous verrez plus tard.
Et sinon, je voulais vous dire: finalement, je garde l'onglet!