Deux billets à la suite, ça fait un bail que ça n'était pas arrivé sur ce blog. Mais il ne faut pas s'attendre à un miracle non plus, ce ne sera pas du scrap. Parce qu'en ce moment je lis beaucoup plus que je ne scrappe, je voulais aujourd'hui vous parler de ce livre, traduit en français par "La vie très privée de Mr Sim".

Je crois que, en ce qui concerne les auteurs contemporains, j'ai un penchant pour les anglophones parce que, pour la plupart, ils "racontent des histoires" tandis que beaucoup de francophones ont l'air de se regarder écire de belles phrases, mais c'est un avis personnel!

Le dernier roman de Jonathan Coe - que j'ai toujours envie d'appeler Sebastian, avec qui il n'a rien à voir! - raconte une histoire. Tantôt drôle, tantôt pathétique et très bien construite, l'histoire d'un raté qui n'a vraiment pas l'étoffe d'un héros de roman, mais justement... Je ne vous raconterai pas l'histoire, je vous dirai simplement que j'ai adoré ce livre jusqu'aux 40 dernières pages que j'ai détestées. (Je ne suis pas la seule, le critique de The Independent trouve aussi que cette fin est une grave erreur de jugment!). Avant ces dernières pages, il y en a tout de même 300 que j'ai dévorées en riant beaucoup, car certains passages sont vraiment irrésistibles. J'espère seulement que la traduction française est à la hauteur... car on passe vraiment de bons moments avec ce livre.

 

 

maxwell