Vous avez répondu...
Jeudi, vous avez gentiment pris la peine et le temps de me donner votre avis sur les scotchs imprimés... Vous êtes drôlement raisonnables! Dans votre grande majorité, vous avez décidé de vous passer de ce produit indispensable parce que vous le trouvez trop cher. Merci à celles qui ont partagé avec nous leurs petites astuces pour intégrer du scotch à ses pages sans se ruiner.
Quant à moi, je vous avais promis vendredi que je vous dirais aujourd'hui ce que je suis heureuse de voir pousser dans mon jardin. Non, ce ne sont pas des asperges, d'ailleurs ça ne se mange pas (à ma connaissance), c'est juste une plante vivace très appréciée des jardiniers: l'hosta. C'est une vivace rustique et très facile à vivre. Son principal atout est qu'elle se plaît beaucoup à la mi-ombre, voire à l'ombre, et que son feuillage est très décoratif. Les nombreuses variétés qu'on trouve actuellement sur le marché ont des feuillages panachés, qui allient le vert foncé et le crème, le vert bleu et le vert anis, l'anis et le jaune, bref, une plante qui vous égaie considérablement un coin ombragé. Les fleurs, généralement d'un mauve pâle, présentent moins d'intérêt,même si elles sont plaisantes. L'inconvénient de l'hosta, c'est qu'il remporte aussi beaucoup de succès auprès des gastéropodes. Son feuillage persiste de mai à octobre, mais à moins de prendre des mesures draconiennes, il finit généralement en dentelle.
Avant de partir au Japon, j'avais plusieurs hostas, dont un très beau pied, au feuillage panaché vert et crème, légèrement enroulé en spirale, et j'utilisais souvent les feuilles dans mes bouquets. J'avais aussi un bel "Halcyon" bleu vert, je n'en ai retrouvé aucun, et je n'ai pas su ce qui leur était arrivé. L'année dernière, j'ai racheté un petit pied d'hosta fortunei qui avait l'air de se plaire, mais depuis le début avril que je guettais sa réapparition, j'étais très inquiète de ne pas voir ressortir les petits cônes durs et pointus par lesquels il se manifeste d'abord! Je me rassurais un peu en lisant, sur les sites de spécialistes, que ses pousses ressortaient assez tardivement au printemps, mais comme le mois dernier, nous avons beaucoup travaillé dans la plante-bande où il se trouve pour arracher notamment un mahonia et un vieil if dont le système racinaire semblait s'être propagé sous la totalité du jardin, j'ai craint sérieusement que l'hosta,dont l'emplacement était pourtant signalé par une étiquette, ne soit parti dans nos excavations. Et soudain, jeudi, soupir de soulagement, les pousses étaient là. Et je peux vous garantir qu'elles n'y étaient pas la veille, étant donné que je scrute attentivement la zone tous les jours depuis début avril!
Et voilà, hier..., non, je rigole, celui-là, je l'ai acheté samedi:
Je l'ai trouvé dans une espèce de vente "déballage", à la grande surface du coin. Il avait dû y avoir une erreur quelque part en amont, car sur l'étiquette il était marqué "bégonia". L'avantage, c'est qu'il coûtait 1,99 € (je l'aurais payé au moins le double dans une pépinière), l'inconvénient, c'est que je ne sais pas de quelle variété il s'agit! Ce n'est pas très grave puisque les conseils de culture sont les mêmes pour tous les hostas, le principal étant de les protéger de leurs ennemis baveux et rampants. Voilà pourquoi j'ai édifié autour de mon nouveau pensionnaire la fameuse barrière de lave pilée censée empêcher biologiquement les attaques de ces créatures flasques mais néanmoins voraces qui en voudraient à son feuillage!