Profession: navetteur
La semaine dernière, je vous ai annoncé un peu plus de scrap, et hier je vous ai parlé du sujet n°2 du grand défi de mars d'Ecris ton Scrap, centré sur les quatre listes de dix mots retenues par la Belgique, le Canada, la France et la Suisse pour célébrer la langue française, cette année sur le thème "Une langue en mouvement". Ces listes ont plusieurs mots en commun, mais la Belgique, le Canada et la Suisse ont chacun dans leur liste un mot plus particulier à leur pays. Du coup, pour le sujet 2, dont l'énoncé est :
"Choisissez un des mots de la liste et faites-en la vedette de votre page. Vous pouvez partir de sa défnition dans le dictionnaire, mais aussi, par exemple, nous dire ce que ce mot évoque pour vous, en donner VOTRE propre définition, ou expliquer le sens que vous lui donnez. Faites nous partager les images que vous lui associez et illustrez votre propos par votre page. Le mot devra apparaître dans votre titre ou de façon très visible dans le texte",
j'ai choisi le mot "navetteur". Navetteur désigne, en Belgique, celui qui habite assez loin de son lieu de travail et fait d'assez longs trajets tous les jours pour s'y rendre. Il n'a pas vraiment la même connotation que "banlieusard" en France, peut-être parce qu'en Belgique, la notion de "banlieue" n'existe quasiment pas. Le navetteur peut vivre à Namur et travailler à Bruxelles ou à Liège, ou habiter dans les Ardennes et travailler à Namur, il ne va pas forcément de la banlieue vers la capitale. Le terme a pris une résonance tragique le mois dernier avec la catastrophe ferroviaire qui a endeuillé le pays, ainsi que mon administration car trois de mes collègues navetteurs se trouvaient dans ce train.
A la maison, nous avons aussi un navetteur qui, lui, prend tous les jours non pas le train mais l'avion pour se rendre à son travail. C'est une sorte de navetteur planétaire, mais ça reste un navetteur, même s'il revient plus souvent toutes les semaines que tous les soirs! Inutile de vous préciser que j'aurais pu faire un fond de page entier avec les talons de cartes d'embarquement... Comme les consignes précisent qu'il faut privilégier les marques francophones, j'ai utilisé des papiers 4h37 (dont je n'aurais pas su quoi faire de toute façon), des restes d'uni Toga, des tampons Toga et une vieille étiquette Colors Conspiracy:
La photo, prise un peu trop tard dans l'après-midi, ne rend pas vraiment justice aux couleurs, le papier de fond, avec les lignes en pointillés, n'est pas bleuté mais ivoire...Le reste... pas exactement ma zone de confort, mais le thème pour 2010, c'est le mouvement!