Drôle de départ
Quand vous lirez ce message, nous devrions déjà être au bord de la piscine, sur l'île de Bintan, en Indonésie. C'est une île située à 45 minutes de bateau de Singapour et qui, tout en restant indonésienne, a paraît-il été "louée" à Singapour qui s'est engagé à en assurer le développement touristique. Rien de très culturel, donc, des plages et quelques grands hôtels, mais on fait ce qu'on peut!
J'espère que nous serons bien partis quand vous lirez ces lignes, et c'est pourquoi je vous montre une page qui date d'il y a deux ans, presque jour pour jour. C'est la première page de mon album sur la Thaïlande, où nous avions passé Noël 2005. Où nous avions réussi à passer Noël 2005, devrais-je dire, car l'affaire s'annonçait mal: le 19 décembre à sept heures du matin, il y avait plus de 20 centimètres de neige devant chez nous. C'était quand même prévu depuis la veille, et mon mari avait eu la bonne idée d'aller acheter des chaînes. Il neige très rarement à Nagoya, qui a un climat plutôt doux et où mandariniers et lauriers-roses poussent en pleine terre. En fait, depuis plus de trois ans, c'est la seule chute de neige importante que nous ayons connue. Le problème, c'est qu'il fallait être à l'aéroport à 10 heures...
Par chance, c'est le Japon, et même dans une région peu habituée aux chutes de la neige, la désorganisation reste...limitée. Après avoir pelleté la neige devant le garage et mis les chaînes, nous avons réussi à sortir de notre quartier peu fréquenté et donc très enneigé et qui, plus est, sillonné de routes pentues, et nous avons atteint une rue plus passante où le passage des voitures avait fait fondre pas mal de neige. Nous avons renoncé à aller à l'aéroport en voiture, puisque l'autoroute était fermée, mais nous avons pu y arriver en train, un train qui, tout compte fait, n'avait qu'une vingtaine de minutes de retard...
Ca devait être une année exceptionnelle, car quatre jours plus tard, le 23 décembre, il a à nouveau neigé, et là, on a beau être au Japon, ils ont dû fermer l'aéroport... Cette année, vu les prévisions, on ne risque rien, du moins pour partir, et nous allons mettre les chaînes dans le coffre, pour être sûrs de revenir de l'aéroport dans une semaine, au cas où!